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Le contrôle fiscal est une étape redoutée par de nombreuses entreprises, dirigeants et particuliers. L’incertitude et l’enjeu financier souvent très élevé génèrent naturellement stress et questionnements. Pourtant, le contrôle fiscal n’est pas une fatalité et, surtout, il existe de nombreux leviers pour sécuriser la procédure et limiter ses conséquences. Le rôle de l’avocat fiscaliste est alors central.

1. Comprendre le contrôle fiscal 

a) De quoi s’agit-il ?

Le contrôle fiscal est la procédure par laquelle l’administration fiscale vérifie l'exactitude et la conformité des déclarations fiscales et paiements d’impôts d’un contribuable (entreprise, professionnel indépendant ou particulier) avec la législation en vigueur. Il existe deux grands types de contrôles :

  • Le contrôle sur pièces : l’administration examine les éléments figurant dans les déclarations fiscales et les justificatifs transmis, sans se déplacer physiquement dans l’entreprise ou au domicile.
  • Le contrôle externe : il prend la forme d’une vérification de comptabilité pour les entreprises ou d’un examen contradictoire de la situation fiscale personnelle (ESFP) pour les particuliers. Ces contrôles donnent lieu à des échanges directs avec un vérificateur.

Le contrôle fiscal peut aboutir à trois issues :

  • aucune rectification (votre situation fiscale est conforme),
  • proposition de rectification (redressement fiscal),
  • ou, plus rarement, transmission du dossier au procureur en cas de suspicion de fraude grave.

b) Pourquoi suis-je contrôlé ?

Les critères de déclenchement d’un contrôle fiscal demeurent confidentiels, mais certains facteurs augmentent la probabilité : anomalies, incohérences, déclarations lacunaires, dénonciations, examen sectoriel, etc. Par ailleurs, la législation impose à l’administration de s’assurer du respect des obligations déclaratives.

2. Pourquoi se faire assister d’un avocat fiscaliste ?

a) Un environnement juridique complexe et évolutif

Les règles fiscales sont techniques et l’administration fiscale bénéficie de pouvoirs importants. L’avocat fiscaliste, qui en maîtrise les mécanismes est ainsi en mesure  :

  • d'anticiper les risques,
  • de sécuriser la procédure,
  • et de défendre efficacement les intérêts du contribuable.

b) Garantir le respect de vos droits

Le contrôle fiscal est strictement encadré par la loi. De nombreuses garanties protègent le contribuable, mais elles ne sont pleinement effectives que si elles sont connues et revendiquées.

  • Notification préalable : avant tout contrôle sur place, l’administration fiscale doit vous adresser un avis de vérification détaillé qu'il s'agisse de la procédure d'examen contradictoire de la situation fiscale personnelle (ESFP), de vérification de comptabilité ou d'un examen de comptabilité. Cet avis doit préciser les années soumises à vérification et les impôts vérifiés.
  • Droit à l’assistance d’un conseil : un avocat peut vous accompagner à chaque étape du contrôle fiscal.
  • Droit à un débat contradictoire : vous devez pouvoir discuter chaque point soulevé par le vérificateur et la motivation des redressements fiscaux retenus.
  • Droit d’accès à votre dossier : l’administration doit vous communiquer, à votre demande, les éléments sur lesquels elle fonde ses redressements.
  • Motivation des sanctions : toute sanction doit être précisément motivée, tant en droit qu’en fait, sous peine de nullité.
  • Droit de recours : Recours hiérarchiques, saisine de la commission départementale, recours juridictionnel.

L'avocat veille à la stricte observation de vos droits, sous peine de nullité de la procédure et des rectifications notifiées.

3. Les étapes clés d’un contrôle fiscal : la mission de l'avocat fiscaliste

a) Avant le contrôle : préparer la vérification

L’efficacité d’un contrôle fiscal sécurisé repose d’abord sur l’anticipation : préparation documentaire, organisation des flux d’information, audit régulier de la conformité fiscale.

Le cabinet vous aide à préparer le contrôle en :

  • auditant la situation fiscale de l'entreprise ou de votre foyer fiscal pour identifier les risques potentiels ;
  • vérifiant la conformité de la comptabilité, de vos déclarations fiscales et de vos justificatifs, mise en place des procédures internes ;
  • anticipant les demandes du vérificateur : les documents qui seront probablement exigés sont réunis et une défense argumentée est préparée.

Une analyse approfondie préalable permet également de repérer toute erreur matérielle ou interprétative avant qu’elle ne soit relevée par l’inspecteur.

b) Pendant le contrôle : assistance, stratégie et défense

L’avocat joue plusieurs rôles clés :

  • présence lors des entretiens : il vous accompagne lors des rendez-vous avec l'inspecteur, veille au respect du contradictoire et intervient en cas de difficultés.
  • gestion des échanges écrits : il gère la transmission des documents et informations requis par l'inspecteur et rédige vos réponses à l’administration fiscale. L'avocat évite également la communication excessive d'informations.
  • défense de vos droits : il s’assure que l’administration fiscale respecte la procédure (respect des délais, mentions obligatoires, débat contradictoire, durée du contrôle, respect du secret professionnel, etc.). Ces garanties sont opposables à l’administration et leur violation peut entraîner la nullité de la procédure.
  • dialogue constructif : il favorise un climat serein et professionnel, ce qui peut faciliter le déroulement du contrôle.

c) Après le contrôle : contestation et recours

Si la procédure débouche sur la notification d'un redressement fiscal, le rôle d'un avocat fiscaliste est :

  • d'analyser la proposition de rectification, veille à la régularité de sa notification, et la compare à la réalité comptable et juridique de votre dossier.
  • rédiger et transmettre vos observations argumentées au vérificateur fiscal, dans le respect des délais impartis, effectue une demande de compensation ou une de déduction en cascade complète.
  • engager des négociations avec l'administration, le cas échéant.
  • saisir, si nécessaire, le supérieur hiérarchique, l'interlocuteur départementale, ou la commission départementale ou nationale des impôts pour contester le redressement fiscal, arbitrer certains désaccords techniques et éviter le contentieux fiscal.
  • engager un recours contentieux devant le tribunal administratif en cas de persistance des désaccords sur les redressements.

4. L’avocat fiscaliste : un allié dès la préparation et tout au long du contrôle

Anticiper, préparer, réagir, contester : le cabinet intervient à chacune des étapes du contrôle fiscal :

  • conseil en amont : audit fiscal, identification des risques, mise en conformité, organisation documentaire, préparation à une éventuelle vérification de comptabilité.
  • dès la notification du contrôle : analyse de la régularité de la procédure, assistance à l’entretien d’ouverture, préparation des réponses, gestion du débat contradictoire.
  • pendant le contrôle : défense des intérêts lors des échanges avec l’administration, gestion des demandes de justificatifs, négociation avec l’inspecteur. Il argumente, négocie, mais aussi conteste les points qui ne reposent pas sur une base solide. Cela peut conduire l’inspecteur à reconsidérer sa position sur certains redressements.
  • après le contrôle : analyse critique du rapport, contestation des redressements, négociation transactionnelle, saisine du supérieur hiérarchique, de la commission des impôts, introduction des recours devant les juridictions compétentes. gestion du contentieux fiscal.

5. Les pièges à éviter lors d’un contrôle fiscal

a) Manque de préparation documentaire

Ne pas préparer en amont sa comptabilité ou ses justificatifs est un risque majeur. Le cabinet vous aide à anticiper les points faibles et à éviter les erreurs courantes susceptibles d’être relevées par l’administration fiscale, afin d’éviter les mauvaises surprises.

b) Réponses incomplètes ou tardives aux demandes du vérificateur

Toute réponse écrite a une valeur juridique. Une formulation maladroite, incomplète ou erronée peut être exploitée à votre détriment. Savoir répondre aux demandes de l’inspecteur est un enjeu stratégique : l’avocat veille à la cohérence et à la pertinence de vos écrits et échanges lors du contrôle.

c) Omettre de se faire représenter ou assister

Le contribuable peut se faire représenter, mais le représentant doit justifier d’un mandat écrit. Une réponse émanant d’une personne non habilitée est juridiquement inexistante et peut avoir de lourdes conséquences.

d) Laisser le contrôle s’éterniser

La durée du contrôle est encadrée. Votre avocat s’assure du respect de ces délais.

6. Les recours en cas de désaccord avec l’administration fiscale

La proposition de rectification peut faire l’objet de contestation selon différentes modalités successives, par la voie d’observations, de recours hiérarchiques ou contentieux.

a) Observations en réponse à la proposition de rectification

C’est la première étape. L’avocat rédige, dans le délai imparti, des observations argumentées pouvant conduire l'inspecteur à abandonner tout ou partie des redressements.

b) Saisine du supérieur hiérarchique, de l'interlocuteur départemental, de la commission des impôts

L’avocat prépare et défend vos arguments et votre position à chacun des recours effectués. Pour certains désaccords techniques, la commission départementale ou nationale des impôts peut être saisie.

c) Réclamation contentieuse et recours juridictionnel

Après la mise en recouvrement, l’avocat introduit une réclamation contentieuse, prérequis indispensable du contentieux fiscal avant tout recours juridictionnel devant le tribunal administratif.

d) Recours gracieux

Il est toujours possible de solliciter un recours gracieux pour obtenir la remise ou la modération d'impositions ou de pénalités sans faire état de motifs relatifs à leur bien-fondé, notamment en cas de difficultés financières. L’avocat vous aide à structurer une argumentation solide. Les droits en principal afférents à des impôts directs régulièrement établis peuvent faire l'objet d'une remise ou d'une modération lorsque le contribuable rencontre des difficultés financières le mettant dans l'impossibilité de se libérer de sa dette envers le Trésor.

7. Questions fréquemment posées

Puis-je me défendre seul lors d’un contrôle fiscal ?

Oui, mais ce n’est pas recommandé. La procédure est complexe et les risques juridiques sont importants. L’avocat fiscaliste est le professionnel le mieux placé pour garantir la défense de vos droits.

Quel est le coût d’une assistance par avocat fiscaliste ?

Le coût varie selon la complexité du dossier et la durée du contrôle. La plupart des cabinets d’avocats proposent des conventions d’honoraires transparentes et des forfaits adaptés.

À quel moment faire appel à un avocat fiscaliste ?

Dès réception de l’avis de vérification, et si nécessaire en amont pour préparer votre dossier. Plus l’avocat intervient tôt, plus il est efficace pour prévenir les risques et préserver vos intérêts.

Quels sont les délais pour contester un redressement fiscal ?

Les délais sont stricts. À réception de la proposition de rectification, vous disposez généralement de 30 jours pour répondre. Après la mise en recouvrement, vous pouvez former une réclamation contentieuse dans les délais fixés.

Que faire si vous ne pouvez pas payer l’impôt mis à votre charge ?

Il est possible de solliciter un recours gracieux pour obtenir une remise ou un échelonnement, notamment en cas de difficultés financières.

L’avocat peut-il négocier directement avec l’administration ?

Oui, il peut engager des discussions, négocier une transaction ou défendre vos intérêts devant la commission des impôts ou les juridictions compétentes.

Conclusion

Le contrôle fiscal, loin d’être une fatalité subie, peut être abordé avec méthode et pragmatisme. Avec l’accompagnement d’un avocat, vous pouvez aborder cette situation en toute sécurité juridique et en préservant au mieux vos intérêts. N’hésitez pas à anticiper, à vous faire assister et à défendre vos droits.

Faire appel à un avocat fiscaliste dès l’annonce d’un contrôle fiscal, c’est maximiser ses chances de succès, réduire les risques de redressement et de sanctions, et préserver la réputation de l’entreprise ou du contribuable.

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